Brainhunter (T.BH), société chargée de combler les besoins en personnel des entreprises qui lui en font la demande, a annoncé mercredi avoir obtenu de la cour l'autorisation de faire une requête de protection contre ses créanciers, après avoir échoué à reconstituer son capital en raison des possibilités de crédit insuffisantes qui s'offraient à elle pendant la période de ralentissement économique.

La société torontoise a indiqué que la Cour supérieure de l'Ontario lui permettait de demander à se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Brainhunter a expliqué que cela lui permettrait de compléter la vente de ses actifs ou de restructurer ses opérations.

Brainhunter a déjà obtenu de son chef de la direction, Raj Singh, une offre d'achat établissant un prix initial pour tout autre éventuel acquéreur tout en l'assurant d'au moins une proposition. Les termes financiers de l'offre de M. Singh n'ont pas été dévoilés, mais la compagnie avait une valeur de marché de 1,16 million à la fermeture des marchés boursiers, mardi, en vertu d'un cours de clôture de 2,5 cents par action.

Mercredi, les transactions impliquant le titre de Brainhunter ont été bloquées avant même l'ouverture des activités à la Bourse de Toronto.

En plus du feu vert afin de demander à se placer sous la protection de la LACC, Brainhunter a dit avoir obtenu un financement provisoire de la Banque TD qui doit lui permettre de poursuivre ses activités. L'entreprise a proposé que la firme Deloitte & Touche soit désignée par la cour pour superviser le processus.