Le constructeur automobile américain Ford a confirmé mercredi supprimer 1400 emplois en Amérique du Nord et en Asie pour réduire ses coûts et améliorer sa rentabilité.

Ces coupes ne concernent ni l'Europe, ni l'Amérique du Sud, où des mesures similaires ont été prises lors des dernières années, a précisé le groupe de Dearborn au Michigan, dans un courriel.

Les usines, les départements de développement des nouveaux produits et modèles, les services informatiques et Ford Credit, le bras financier du groupe, ne sont pas affectés non plus, a souligné Mike Moran, un porte-parole.

Au final, c'est environ 10% des 15 000 personnes assurant les fonctions administratives, principalement aux États-Unis, au Mexique, au Canada et en Asie-Pacifique, qui sont affectées. Environ deux-tiers des coupes se feront aux États-Unis.

Ces suppressions de postes, effectives d'ici la fin du mois de septembre, se feront essentiellement via un programme de départs volontaires et des départs anticipés à la retraite.

Elles visent à économiser 3 milliards de dollars dès cette année, avait indiqué dans la nuit de lundi à mardi une source proche du dossier.

Cette réduction de la voilure intervient au moment où le groupe automobile est en difficulté, affecté par le ralentissement des marchés automobiles américain et chinois, les deux premiers au monde. Les ventes de Ford sont ainsi en baisse depuis le début de l'année tandis que ses coûts ont explosé en raison des gros investissements effectués par le PDG, Mark Fields, pour développer la voiture autonome.

Le titre Ford s'échange actuellement à Wall Street en dessous des 11 dollars. Il a perdu plus de 30% de sa valeur depuis l'arrivée aux commandes de M. Fields en mai 2014.