Le distributeur de pièces automobiles Uni-Sélect (T.UNS) a affiché mardi des profits en baisse au premier trimestre, ses revenus ayant été amoindris par la vigueur du dollar canadien et de plus faibles ventes, ainsi que par des fermetures au sein de ses magasins corporatifs.

L'entreprise de Boucherville a réalisé au premier trimestre un bénéfice de 7,6 millions, ou 39 cents par action, contre 8 millions, ou 40 cents par action, l'an dernier.

Uni-Sélect a reconnu que cette performance était décevante.

Ses revenus ont glissé de 13% à 307 millions, ce qu'elle a attribué notamment au fait que le dollar canadien s'est rapproché de la parité avec la devise américaine.

Exclusion faite de l'impact du taux de change et des magasins qui ont fermé en 2009, Uni-Sélect a connu une croissance interne d'un pour cent de ses ventes.

Le président et chef de la direction, Richard Roy, a indiqué qu'en dépit des résultats modestes enregistrés pendant les trois premiers mois de l'exercice, l'entreprise demeurait intéressée à réaliser des acquisitions au sud de la frontière.

Des occasions de développement sont présentes aux États-Unis en raison de la relative fragmentation du marché, a précisé M. Roy dans un communiqué.

L'entreprise entend aussi améliorer la performance des magasins corporatifs et optimiser la distribution et l'utilisation de la technologie dans la gestion de ses actifs en 2010.

Le conseil d'administration d'Uni-Sélect a approuvé le versement en date du 20 juillet 2010, d'un dividende trimestriel de 11,65 cents par action ordinaire aux actionnaires inscrits aux registres au 30 juin 2010.

Uni-Sélect est un joueur important dans la distribution de pièces de remplacement, équipement, outillage et accessoires pour véhicules automobiles.

L'action d'Uni-Sélect cédait mardi après-midi neuf cents à la Bourse de Toronto, où elle s'échangeait à 27,58 $.