RHJ International a accru son offre pour la division européenne Opel de General Motors, selon des informations véhiculées mardi.

Le groupe d'investissement de Bruxelles a augmenté sa proposition en espèces à 300 millions d'euros, comparativement à 275 millions d'euros auparavant (soit quelque 470 contre 430 millions $) et abaissé les garanties de prêt à 3,2 milliards d'euros (environ 5 milliards $), contre 3,8 milliards d'euros (près de 6 milliards $).

Le gouvernement allemand a laissé entendre qu'il préférerait voir Opel passer au groupe d'investisseurs mené par la compagnie canadienne de pièces d'automobile Magna International [[|ticker sym='t.MG.A'|]] et incluant la banque Sberbank, appartenant au gouvernement russe.

Opel emploie quelque 25 000 personnes en Allemagne, soit environ la moitié de la main-d'oeuvre européenne de GM.

Le gouvernement allemand constitue un joueur clé des négociations, et il a mis sur la table 4,5 milliards d'euros (environ 7 milliards $) en guise de crédit pour appuyer l'offre de Magna. Il n'a pas proposé de soutenir d'autres investisseurs, incluant RHJ International, dont l'offre plaît davantage à GM.

Magna, qui a son siège à Aurora, en Ontario, et dont le dirigeant est l'entrepreneur d'origine autrichienne Frank Stronach, aimerait se servir de l'acquisition d'Opel et de son alliance avec le constructeur automobile russe Gaz pour accroître ses expéditions de véhicules et de pièces d'Europe vers la Russie.

La société ontarienne a déjà fait savoir qu'en cas d'acquisition d'Opel, elle réduirait la main-d'oeuvre du constructeur de quelque 11 600 personnes.