Le constructeur américain General Motors a annoncé jeudi continuer à discuter avec des repreneurs potentiels pour sa filiale allemande Opel, mais estime qu'il existe «des questions nécessitant des éclaircissements supplémentaires».

Le conseil d'administration de GM avait examiné le 21 août les offres faites par l'équipementier automobile canadien Magna, adossé à la banque Sberbank, et par l'investisseur financier RHJ pour Opel et sa jumelle britannique Vauxhall, rappelle GM dans un communiqué diffusé en Allemagne.

Aucune décision n'avait alors été prise, car «il existe toujours des questions nécessitant des éclaircissements supplémentaires».

«GM reste engagé dans des discussions avec les repreneurs intéressés, le gouvernement allemand, les responsables syndicaux et toute solution devra être viable pour tous les partenaires impliqués», selon le communiqué.

Le sort d'Opel est en suspens depuis des mois, alors que GM avait frôlé la faillite au printemps dernier avant de parvenir à se redresser. L'hypothèse évoquée jusqu'à présent était celle d'une vente mais selon la presse, GM envisagerait à présent de garder sa filiale dans son giron pour conserver un accès au marché européen.

Une source proche du gouvernement allemand avait toutefois indiqué mardi que GM restait à la recherche d'un racheteur pour Opel. Berlin aimerait régler au plus vite cet épineux dossier, à l'approche des élections législatives du 27 septembre.

Opel emploie encore 25 000 personnes en Allemagne, soit près de la moitié de ses effectifs européens.