La vigueur soutenue du secteur immobilier canadien et l'attente de taux d'intérêt faibles «à moyen terme» devraient présenter un «attrait supplémentaire» pour les investissements dans les immeubles commerciaux au cours de la prochaine année, a indiqué mardi la Direction des études économiques de BMO.

Earl Sweet, économiste principal et directeur général de BMO Marchés des capitaux, a souligné que les taux d'inoccupation sont plus faibles que les normes historiques dans les divers segments de nombreuses villes.

Mais il ajouté croire que le marché est susceptible de croître à un rythme plus modéré cette année et l'année prochaine, alors que la croissance économique du Canada glissera vraisemblablement à 2%.

La crise de la zone euro et le ralentissement aux États-Unis doivent aussi «continuer de peser sur la tolérance au risque» des investisseurs et nuire au secteur à court terme.

À Montréal, BMO a noté que le taux d'inoccupation s'est accru à 9,2% au premier trimestre de 2012 en raison d'une moins grande vigueur de l'emploi dans le secteur des affaires et des services professionnels. Toutefois, l'institution a dit entrevoir une reprise dans ce secteur au deuxième trimestre, une croissance soutenue des services financiers et une offre limitée de nouveaux espaces commerciaux devant stabiliser le marché.

Dans la ville de Toronto - le plus grand marché immobilier commercial du Canada -, la reprise a été confortée en 2011, soutenue par la stabilité de la confiance des consommateurs et des entreprises, par la solidité du secteur des services financiers et par une remontée du secteur manufacturier.