Une des banques créancières de Canwest Global Communications a envoyé une lettre au chef de la chaîne nationale de journaux où elle soulève des doutes concernant son autorité quant à l'avenir de l'entreprise.

Le Globe and Mail a rapporté dans son site internet que la Banque Scotia avait envoyé la missive au chef de la direction de Canwest, Leonard Asper, en guise de réponse à une lettre qu'il a écrite pour tenter d'empêcher les créanciers de mettre en vente la division des journaux de l'éditeur.Dans la lettre, la vice-présidente à la direction de la gestion du risque de Scotia, Jane Rowe, affirme que les informations fournies à sa firme ne permettent pas d'établir si M. Asper a l'autorité requise pour concrétiser les propositions contenues dans sa lettre.

Vendredi, Canwest Global Communications a annoncé qu'elle tentait d'obtenir la protection contre ses créanciers pour sa division des journaux et que sa chaîne nationale de quotidiens publiés dans les grandes villes, dont le National Post, serait mise en vente.

Les cinq grandes banques canadiennes ont accepté une mise de départ pour une vente aux enchères qui pourrait permettre d'obtenir plus de un milliard de dollars, selon certaines estimations.

L'offre de base, qui s'élève à 925 millions $, représente le montant que la division de journaux et d'édition de Canwest doit à ses prêteurs.

Les banques espèrent obtenir cet argent, et davantage, à l'aide d'une vente aux enchères qui devrait commencer au plus tôt cette semaine.

La semaine dernière, M. Asper s'est opposé auprès de la cour des faillites à cette tentative de la part des banques , faisant valoir que le processus de vente était précipité et que la chaîne de journaux pourrait se vendre à un prix plus élevé, à condition que les créanciers attendent que la situation de l'économie s'améliore.