Q : BCE a relevé ses prévisions pour le reste de l'année. Estimez-vous que le pire de la crise économique est passé?

R : Cela reflète les acquisitions qu'on a faites -La Source et Virgin Mobile--, de même qu'un certain rebond de l'économie. Mais c'est d'abord et avant tout les acquisitions. L'économie demeure difficile, même s'il y a des raisons d'être confiant.

Q : Certains analystes jugent que l'investissement de 50 millions dans le Canadien ne cadre pas avec les nouveaux objectifs stratégiques de BCE. Que leur répondez-vous?

 

R : Nous sommes fermement engagés à respecter nos cinq impératifs stratégiques. Il y a toute une logique derrière notre acquisition minoritaire du Canadien. On veut accélérer le développement du sans-fil, et selon les ententes qu'on aura avec le Canadien, on va offrir du contenu exclusif de l'équipe sur le sans-fil.

Q : Enfin, un mot aux actionnaires de BCE, qui voient leurs actions stagner. Peuvent-ils espérer un gain éventuel?

R : Je l'espère vraiment, c'est pour ça que je suis ici. La preuve est dans le pouding, comme on dit. On doit bien travailler et livrer de bons résultats. À date, on l'a fait, et si on continue à le faire, nos actionnaires seront satisfaits de leur participation dans Bell d'après moi.