Le mois dernier, les employés de Kanuk ont reçu de la grande visite.

Le mois dernier, les employés de Kanuk ont reçu de la grande visite.

Avant de retourner à Paris, Ségolène Royal est passée à la boutique de la rue Rachel pour acheter un manteau de type Montebello.

Puisque le froid est moins intense dans l'Hexagone, la politicienne française a choisi un modèle pour l'automne, assez isolé pour être chaud tout en étant seyant.

«C'était extraordinaire de l'avoir toute seule pour nous alors qu'elle attirait des foules partout où elle passait», dit Louis Grenier, fondateur de Kanuk.

Outre le fait que le populaire magasin du Plateau soit devenu un lieu incontournable pour l'achat de vêtements de plein air, cette anecdote illustre l'intérêt de la gent féminine pour des produits plus stylisés.

Pour répondre à cette demande, Kanuk ajoute une nouveauté à sa gamme d'hiver: des coupes plus ajustées pour les femmes.

«Des clientes voulaient avoir des manteaux à l'allure plus féminine, explique M. Grenier. On a réussi à concevoir des coupes plus cintrées, tout en offrant le même confort et la même protection contre le froid.»

Des preuves?

Le modèle Cacouna, présenté dans le catalogue par la comédienne Céline Bonnier, garde au chaud jusqu'à -30 degrés Celsius.

Ultra souple et léger grâce à son tissu micro-poreux offert en plusieurs couleurs, il met en valeur la silhouette.

À cela s'ajoute le Pointe-au-Pic, un manteau long coupé près du corps, et le Morse, un modèle court, mince et léger, de style classique.

Chaque année, Kanuk fabrique 15 000 manteaux pour toutes les saisons, sans compter des tentes, des sacs de couchage, des sacs à dos, etc. La centaine d'employés que compte l'entreprise produisent 80 modèles de manteaux différents, explique le président.

Le travail est effectué de façon artisanale en utilisant des tissus et des produits de grande qualité. L'atelier n'est pas automatisé à grande échelle: chacun des manteaux est confectionné «à la main», sur des machines à coudre.

Ils sont vendus au magasin de la rue Rachel (en bas de l'atelier) et dans différentes boutiques à travers la province, dans les villes comme Val-d'Or, Magog, Trois-Rivières, Québec, Gaspé, etc.

Pour développer ses produits avec son équipe, Louis Grenier teste lui-même les tissus et les innovations tant à Montréal que dans ses expéditions aux monts Torngatt et Otish, dans le Grand Nord québécois.