Statistique Canada indique que les détaillants du Canada ont enregistré des bénéfices d'exploitation de 21,8 G$ en 2006, en hausse de 9,5% par rapport à l'année précédente.

Statistique Canada indique que les détaillants du Canada ont enregistré des bénéfices d'exploitation de 21,8 G$ en 2006, en hausse de 9,5% par rapport à l'année précédente.

Il s'agit du niveau le plus élevé inscrit depuis 2002.

L'agence fédérale précise que les consommateurs ont ainsi délié les cordons de leur bourse chez les concessionnaires de véhicules automobiles et dans les magasins de matériaux de construction spécialisés et de jardinage.

Les détaillants, en magasin et hors magasin, ont déclaré des recettes d'exploitation de 427,2 G$ en 2006, en hausse de 5,7%. Cette augmentation était bien supérieure au taux de croissance moyen annuel de 4,7% enregistré entre 2002 et 2006.

Les chaînes de magasins ont déclaré des recettes d'exploitation de 190,3 G$, en hausse de 7,3%. Les recettes des magasins ne faisant pas partie de chaînes ont augmenté de 4,6% pour atteindre 223,5 G$.

Les ventes des détaillants hors magasin se sont accrues de 1,3% pour atteindre 13,4 G$. La vente au détail hors magasin comprend les ventes effectuées exclusivement par commerce électronique, par correspondance ou par distributeur automatique.

Les chaînes de magasins ont continué à gruger la domination des magasins ne faisant pas partie de chaînes dans le secteur canadien de la vente au détail.

En moyenne, leur part des recettes totales de commerce de détail a augmenté d'un% par année. Les magasins à succursales étaient à l'origine de 46% des recettes en magasin en 2006, en hausse par rapport à 45% en 2005.

Pratiquement toutes les recettes générées dans les grands magasins, ainsi que dans les magasins de bière, de vin et de spiritueux, proviennent des magasins à succursales.

De plus, les détaillants à succursales du secteur des vêtements ont été à l'origine d'un peu plus des trois quarts des recettes du commerce de détail de vêtements (78%).

Comparativement, la plupart des concessionnaires d'automobiles neuves ne font pas partie des détaillants à succursales, ayant été à l'origine de seulement 4% des ventes générées par ces détaillants.

Les achats dans les magasins ne faisant pas partie de chaînes sont demeurés la norme au Québec.

En 2006, 61% des recettes du commerce de détail générées dans la province provenaient de magasins ne faisant pas partie de chaînes, soit le niveau le plus élevé enregistré parmi les provinces.