En marge du dévoilement du nouveau train à grande vitesse d'Alstom, mardi, le président français Nicolas Sarkozy a semblé remettre en question le droit de Bombardier Transport (T.BBD.B) de soumissionner pour des contrats publics d'infrastructure ferroviaire en France.

En marge du dévoilement du nouveau train à grande vitesse d'Alstom, mardi, le président français Nicolas Sarkozy a semblé remettre en question le droit de Bombardier Transport [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] de soumissionner pour des contrats publics d'infrastructure ferroviaire en France.

L'entreprise québécoise est invitée à répondre à des appels d'offres en France tant qu'Alstom aura un libre accès au marché canadien du rail, a soutenu M. Sarkozy.

Il s'agit d'une allusion évidente au contrat de gré à gré octroyé par la Société de transport de Montréal (STM) au constructeur québécois pour le renouvellement d'une partie des voitures du métro de Montréal, l'année dernière.

La concurrence doit être «réciproque», a déclaré le président français à La Rochelle, selon le «Financial Times» de Londres.

Le mois dernier, la Cour supérieure a donné droit à une requête d'Alstom et a ordonné à la STM de procéder à un appel d'offres pour le contrat de 1,2 milliard $.

L'exploitant ferroviaire de France, la SNCF, prévoit accorder des contrats de plusieurs milliards de dollars au cours des prochaines années, par le biais d'appels d'offres.