Le fabricant Crème glacée Lambert, dont la marque bien connue a failli disparaître en 2003, passe à la relance.

Le fabricant Crème glacée Lambert, dont la marque bien connue a failli disparaître en 2003, passe à la relance.

Cet été, la compagnie de Lachine vend ses glaces dans 55% des supermarchés du Québec (IGA, Loblaws, Metro et SuperC) et peut se permettre de travailler sur des projets d'avenir.

Quatre partenaires ont racheté Crème glacée Lambert, en mars 2004, et ont connu «deux années pas mal difficiles avant de revenir en force, dit le président, Georges E. Gaucher.

C'est qu'il fallait repartir à zéro, car Lambert avait dû fermer durant six mois, avant son rachat, et avait ainsi perdu sa place sur les tablettes des surpermarchés.

Boom des bûches

Face aux gros concurrents Sealtest et Breyer's, de l'Ontario, et des crèmes glacées Coaticook et Chagnon, du Québec, la PME Lambert n'était repartie en affaires qu'avec 5% des 850 supermarchés québécois, dit Georges Gaucher.

Par contre, durant la dernière saison, le président a vendu 600 000 bûches de Noël, comparativement au précédent sommet de 545 000 atteint par le fondateur, Geoffrey Lambert. Il espère conclure deux projets d'expansion pour l'automne prochain.

«Le combat reste loin d'être gagné», reconnaît cependant Georges Gaucher. Pour mieux rejoindre la clientèle, Lambert a toutefois décroché la certification CAC (contrôle allergène certifié) contre les arachides et les amandes et vient de lancer des contenants en carton pour remplacer progressivement ceux en plastique, un investissement de 90 000$.

Le président ne veut pas préciser ses ventes. Lambert emploie 23 personnes, soit la moitié du total antérieur, mais l'effectif monte à près de 50 pour la saison des bûches, dit-il. Et le copropriétaire Frank Massé, un ex-pâtissier-glacier de Lenôtre, à Paris, mijote d'autres produits.

Geoffrey Lambert est décédé d'un cancer, à l'été 2001, et il avait prévu la fermeture de son entreprise. Sa femme, Camille, a toutefois exploité la PME jusqu'à sa vente, en juin 2002, à Desserts congelés qui a toutefois dû invoquer la loi de faillite, à l'automne 2003.