Comme prévu hier matin, le Syndicat des employés du Massif et la direction ont amorcé une première journée de négociation visant à dénouer l'impasse qui permettrait au promoteur Daniel Gauthier d'aller de l'avant avec son projet de développement récréotouristique de 230 millions $ dans Charlevoix.

Comme prévu hier matin, le Syndicat des employés du Massif et la direction ont amorcé une première journée de négociation visant à dénouer l'impasse qui permettrait au promoteur Daniel Gauthier d'aller de l'avant avec son projet de développement récréotouristique de 230 millions $ dans Charlevoix.

Le premier bilan apparaît positif. La négociation a suffisamment progressé "pour que les deux parties acceptent de se revoir vendredi", a confié la présidente du Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches, Ann Gingras. Du côté du Massif, on a fait le choix de ne pas commenter l'allure des rencontres tant que le résultat ne sera pas connu.

M. Gauthier a réuni cinq des six conditions nécessaires avant d'aller de l'avant avec son projet, dont le financement des deux gouvernements à hauteur de 60 millions $. Il lui reste à obtenir une entente avec son syndicat local, affilié à la CSN. Le conseil central de l'unité syndicale a déjà accordé son appui au projet.

M. Gauthier recherche des amendements sur trois points touchant l'organisation du travail, soit l'intégration des cadres au travail d'équipe, la flexibilité du personnel et l'introduction de la notion de compétence dans l'attribution des postes. La garantie d'un prochain contrat de travail pour six ans est aussi recherchée.

Le gouvernement du Québec a nommé un conciliateur dans ce dossier, ce qui a permis aux deux parties de se rasseoir à la même table après l'échec.

Autant le Groupe Le massif que le syndicat ont dit plutôt en juillet être confiants d'en arriver à un compromis acceptable pour les deux. Si c'était le cas, une assemblée générale des quelque 230 syndiqués devra d'abord entériner l'entente.

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