Si la ministre fédérale de l'Environnement critique le plan vert du gouvernement du Québec, le président d'Ultramar, Jean Bernier, l'approuve et le trouve concret.

Si la ministre fédérale de l'Environnement critique le plan vert du gouvernement du Québec, le président d'Ultramar, Jean Bernier, l'approuve et le trouve concret.

«Dans l'ensemble, nous appuyons les principaux éléments de ce plan. Nous sommes d'avis qu'il propose des mesures claires et concrètes pour améliorer notre efficacité énergétique», a indiqué mardi M. Bernier, qui a pris la parole devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Le Plan d'action sur les changements climatiques dévoilé par le ministre québécois de l'Environnement Claude Béchard, pourtant bien reçu par les groupes écologistes, avait été critiqué par son homologue fédérale Rona Ambrose, à la fin d'octobre.

La ministre Ambrose lui reprochait de faire trop de place aux mesures volontaires destinées à l'industrie et de ne pas s'attaquer à la pollution atmosphérique.

Abordant cette question dans son allocution devant la Chambre de commerce, le président d'Ultramar a salué le plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de Québec. Il a toutefois souligné que son succès reposera sur des changements de comportement de la part des consommateurs et sur l'organisation de campagnes de sensibilisation.

Par ailleurs, M. Bernier a vanté les avantages du nouveau pipeline qu'Ultramar veut construire entre sa raffinerie de Lévis et son terminal de Montréal-Est. Celui-ci, d'une longueur de 240 kilomètres, serait appelé à remplacer les navires et trains-blocs qui transportent actuellement les produits pétroliers.

«C'est un mode de transport très sécuritaire, qui n'est pas affecté par les conditions climatiques, qui a très peu d'impact sur l'environnement, car la conduite est enfouie à 1 mètre de profondeur et dont l'exploitation n'émet aucun gaz à effet de serre», a-t-il commenté, avant d'ajouter que si la demande venait à croître, Ultramar pourrait en augmenter le débit de plus de 50 pour cent.

M. Bernier n'a pas rencontré la presse après son allocution. Il n'y a pas eu non plus de période de questions.

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