Teun Van de Keunen, journaliste aux Pays-Bas, demande à la Cour suprême d'Amsterdam de l'incarcérer pour avoir mangé du chocolat.

Teun Van de Keunen, journaliste aux Pays-Bas, demande à la Cour suprême d'Amsterdam de l'incarcérer pour avoir mangé du chocolat.

Il affirme que ce produit est issu d'une activité criminelle, soit l'esclavage des enfants. Or, un article du Code pénal néerlandais sanctionne une telle offense par une peine d'incarcération allant jusqu'à quatre ans.

Le journaliste, qui anime à la télé une émission sur la consommation, veut ainsi interpeller l'industrie du chocolat et à inviter les citoyens à boycotter ses produits. En 2002, l'International Institute of Tropical Agriculture révélait que quelque 284 000 enfants âgés de 9 à 12 ans travaillent dans des conditions effroyables dans la filière de cacao d'Afrique de l'Ouest.

Parmi eux, 12 000 proviendraient du trafic d'enfants.

La Cour suprême d'Amsterdam devrait annoncer sous peu si elle entendra la cause. Dans l'intervalle, le journaliste commercialise du chocolat équitable sur son site Internet www.chocolonely.com

Indisposé par un aliment ? Vous êtes convaincu avoir acheté du sirop de poteau dans un emballage de sirop d'érable ? Votre sortie au restaurant s'est terminée en indigestion ? Le dépanneur du coin vend le litre de lait 50 cents plus cher que le supermarché ?

Inutile de porter plainte à la Cour des petites créances. C'est au Service de l'inspection des aliments de la Ville de Montréal qu'il faut acheminer les doléances. En plus de visiter les restaurants ainsi que les entrepôts et commerces d'alimentation, son équipe de 50 personnes reçoit également les plaintes des citoyens. Elles peuvent être acheminées par téléphone au (514) 280-4300 ou en complétant le formulaire en ligne. Pour y accéder, il faut taper les mots « inspection des aliments » dans le moteur de recherche de la page d'accueil du site www.villedemontreal.qc.ca .

Le Service d'inspection des aliments n'est toutefois pas responsable des conséquences néfastes des excès de foie gras ou de jambon glacé pendant le congé pascal.

Déjà la saison des paniers biologiques

Le temps des semailles n'est pas encore arrivé que déjà, plusieurs fermes qui participent au programme d'agriculture soutenue par la communauté d'Équiterre – ont déjà fait le plein de clients.

Plusieurs des 34 fermes qui offrent des «paniers bio» aux résidants de l'île de Montréal cet été tiendront des soirées d'information au cours des prochaines semaines. Equiterre estime qu'environ 8700 parts de ces paniers seront distribuées en 2007 au Québec.

La liste des fermes participantes au programme, leurs coordonnées, leurs points de chute ainsi qu'une description des produits qu'elles proposent sont disponibles sur le site www.equiterre.org. Il est également possible de se procurer des informations et une liste imprimée en téléphonant au (514) 522-2000, poste 236.

La cause de la semaine: l'allergie aux arachides

Pour éviter des ennuis à ses clients allergiques aux arachides, le restaurant Talay Thai, dans l'arrondissement Côte-des-Neiges, a bien pris soin de les prévenir dans son menu qu'ils sont utilisés dans la confection de plusieurs mets. Cet avertissement n'a pas empêché le commerce de devoir se défendre devant la Cour des petites créances.

L'incident remonte à 2005. Richard G. se présente au restaurant pour le repas du midi en compagnie d'une amie. Il commande du riz vapeur et du poulet, après avoir vérifié auprès du serveur qu'ils ne contiennent pas d'arachides. Monsieur G. y est très allergique. Sa partenaire de table commande un mets aux arachides.

Comme c'est l'habitude lorsque des clients commandent des mets inscrits au menu du jour, le serveur leur apporte une entrée, gracieuseté de la maison.

Richard G. décide d'en manger. Cauchemar. Il fait une crise d'allergie et doit se rendre à l'urgence d'un hôpital. Il obtient son congé en fin d'après-midi. Après d'être remis de ses émotions, il décide de réclamer au restaurant Talay Thai une indemnité pour le compenser pour sa crise d'allergie.

En Cour, l'Honorable François Bousquet entend des versions contradictoires de l'incident. L'amie de Richard G. affirme que ce dernier a clairement informé le serveur qu'il était allergique aux arachides. Le serveur soutient que son client lui a plutôt demandé si les plats qu'il commandait contenaient des arachides.

Le magistrat n'a pas longtemps cherché à savoir qui disait vrai. « La demande n'est pas fondée, peu importe l'hypothèse envisagée », écrit-il dans la décision rendue en mars dernier.

«Le Tribunal juge que le demandeur est responsable de la triste mésaventure dont il a été victime parce qu'il a pris le risque de manger un plat qu'il n'avait pas commandé, et ce, malgré le fait qu'il soupçonnait la présence d'arachides dans la plupart des plats préparés au restaurant de la défenderesse», conclut-il.