Comme plusieurs caisses de retraite, la Caisse de dépôt et placement du Québec a été touchée par la crise du crédit. La Caisse, qui détenait du papier commercial, devra radier au minimum 1,9 milliard de dollars à son portefeuille.

Comme plusieurs caisses de retraite, la Caisse de dépôt et placement du Québec a été touchée par la crise du crédit. La Caisse, qui détenait du papier commercial, devra radier au minimum 1,9 milliard de dollars à son portefeuille.

À l'avenir, comment le monde financier peut-il éviter une autre crise de la sorte? Henri-Paul Rousseau a sa petite idée. «J'ai une suggestion: que chaque prêteur conserve 10% ou 20% de la valeur du prêt dans son portefeuille», dit l'ancien PDG de la Caisse.

«Ce n'est pas compliqué: si vous êtes un prêteur, vous ne pouvez pas seulement prêter, vous devez assumer une partie du risque. On conserve ainsi le lien (entre le prêteur et le débiteur). Aux États-Unis, il y a des situations où une banque fait le prêt, revend le risque à une autre pour que le prêt soit finalement saisi par une autre banque. C'est compliqué comme logistique.

Henri-Paul Rousseau croit aussi que la réglementation du secteur financier doit être révisée.