Imaginez le scénario suivant: confortablement assis devant votre ordinateur, vous achetez des actions, consultez les études des analystes et comparez votre performance à celle des indices.

Imaginez le scénario suivant: confortablement assis devant votre ordinateur, vous achetez des actions, consultez les études des analystes et comparez votre performance à celle des indices.

Non, ce n'est pas de la science-fiction. Une véritable révolution technologique est en train de métamorphoser le courtage à escompte.

«Des outils et de l'information, auparavant réservés aux professionnels financiers, sont maintenant mis à la disposition du grand public, indique Frédéric Paquette, vice-président et Chef de la division Disnat. Ces instruments ont été soigneusement conçus afin d'être à la fois simples, efficaces et affreusement utiles.»

Plus besoin de couper les cheveux en quatre pour placer de l'argent. Appliquées au monde de l'investissement, les nouvelles technologies ont permis, au cours des cinq dernières années, de simplifier la recherche et la prise de décision, en plus de faciliter le suivi des placements.

En quelques clics, les clients peuvent établir leur profil d'investisseur, évaluer le coût d'un achat ou déterminer la valeur d'un placement à échéance, simplement en répondant aux questions de l'ordinateur.

«Grâce à ces outils, n'importe qui peut gérer ses placements, en autant d'avoir suffisamment de temps et d'intérêt pour le faire», soutient John Ballard, directeur général des ventes nationales chez Placement direct ScotiaMcLeod.

Peu importe si le client est débutant, aguerri ou spéculateur, il en sortira gagnant puisque les solutions technologiques proposées répondent à des besoins spécifiques.

Un novice, par exemple, déterminera simplement son profil d'investisseur, puis demandera à l'ordinateur de lui proposer une allocation d'actif et des fonds communs de placement appropriés.

De son côté, un investisseur chevronné consultera et comparera l'analyse quantitative, technique et fondamentale avant d'acheter les actions d'une compagnie.

Le plus fascinant c'est que cette révolution technologique est loin d'être terminée. Les courtiers continuent de développer et de proposer des instruments.

La dernière trouvaille a été lancée par BMO Ligne d'action en septembre 2007.

Il s'agit de MaConnexion, un bulletin envoyé par courriel donnant de l'information et des conseils adaptés au portefeuille du client. Disnat est déjà engagé sur cette voie et lancera le bulletin financier Disnat GPS en février, qui proposera des portefeuilles modèles d'actions aux clients et les avisera de tout changement par courrier électronique.

«Avec Disnat GPS, le client n'aura plus besoin d'aller sur le site pour faire ses recherches, ni de suivre son portefeuille ou les marchés aussi assidûment, note Frédéric Paquette. Évidemment, comme les courtiers à escompte peuvent seulement guider, l'investisseur devra choisir s'il suit ou non les idées exposées.»

Ces outils bien pensés, disponibles 24 heures par jour et 7 jours par semaine, ont déjà conquis un grand nombre d'investisseurs.

«Actuellement, 90% de nos revenus proviennent du courtage en ligne, contre 10% pour le service téléphonique», illustre Jamal Khalil, directeur, Expansion des affaires, chez BMO Ligne d'action.

Il faut dire que les courtiers en ligne ont mis toute la gomme pour offrir la meilleure sécurité qui soit. Ils utilisent les méthodes les plus sophistiquées pour protéger les transactions en ligne.

«Nous offrons également une protection contre la fraude, semblable à celle accordée pour les cartes de crédit», souligne M. Khalil.