Le partenariat québécois Pétrolia (V.PEA), Junex (V.JNX) et Gastem (V.GMR) met le cap sur la découverte d'un champ pétrolier à partir du puits Pétrolia Haldimand 1 en Gaspésie en investissant 5 M$.

Le partenariat québécois Pétrolia [[|ticker sym='V.PEA'|]], Junex [[|ticker sym='V.JNX'|]] et Gastem [[|ticker sym='V.GMR'|]] met le cap sur la découverte d'un champ pétrolier à partir du puits Pétrolia Haldimand 1 en Gaspésie en investissant 5 M$.

Junex, à titre d'opérateur, réalisera ces travaux. Une dizaine de personnes entreprendront le forage d'un second puits, une trentaine s'occuperont des relevés sismiques 3D.

«Nous pensons que nous pourrons débuter les forages en novembre-décembre. Nous voulons évaluer le volume du champ pétrolier pour avoir les revenus de plusieurs puits. Au go-no go mais un go selon nous, les travaux vont alors avancer rapidement avec plusieurs autres forages, souligne André Proulx», président de Pétrolia.

Y-a-t-il une «mine» de pétrole en Gaspésie? «Après deux puits, on verra où s'étend le réservoir et quel est son volume. La capacité de production du champ sera déterminée en fonction de la façon dont on va produire.»

En 2006, Pétrolia avait annoncé la première découverte de pétrole commercialement rentable au Québec. Les premiers pompages du puits Haldimand 1 ont donné une moyenne de 50 barils par jour de pétrole léger pendant trois jours.

«Nous prendrons des carottes dans le second puits qui va nous permettent de mesurer le taux de porosité de ce puits et de calibrer les données du premier puits. La géologie de la Gaspésie est complexe. On le voit quand on se promène sur la route 132 quand on fait le tour de la Gaspésie», précise Pierre Houle, ingénieur en forage à Pétrolia.

Démarches en cour

Les démarches sont déjà en cours pour compléter, d'ici la fin de septembre, une levée sismique détaillée en 3D. Ces relevés, qui couvriront une surface de 13 km² autour du puits de découverte, serviront à imager la profondeur et les structures des différentes couches géologiques dans le sous-sol. C'est à partir de ces données que l'emplacement du second forage sera décidé.

Si l'exploration pétrolière sur terre roule à plein régime, ce n'est pas le cas de l'exploration offshore dans le golfe Saint-Laurent. Aucun leadership politique ne se manifeste dans ce créneau pour trouver une solution au litige qui oppose le gouvernement du Québec au gouvernement fédéral sur le partage des compétences dans le golfe.

Deux milliards de barils

La mégastructure offshore Old Harry, située à 80 kilomètres au nord-est des Îles-de-la-Madeleine, pourrait contenir jusqu'à deux milliards de barils de pétrole.

Contrairement à la croyance populaire, les besoins énergétiques du Québec ne sont pas principalement comblés par l'électricité mais bien par les hydrocarbures. 51 % de la demande énergétique du Québec provient des hydrocarbures, soit 38 % du pétrole et 13 % en gaz naturel.