Le premier trimestre de la Banque de Montréal (T.BMO) a été marqué par la volatilité des marchés et le resserrement eu crédit, faisant chuter les profits de 27%.

Le premier trimestre de la Banque de Montréal [[|ticker sym='T.BMO'|]] a été marqué par la volatilité des marchés et le resserrement eu crédit, faisant chuter les profits de 27%.

La banque torontoise, cinquième au pays par sa taille, affiche donc des profits de 255 M$ ou 47 cents par action pour la période de trois mois qui s'est terminée le 31 janvier.

Il y a un an, BMO empochait un gain de 348 M$ ou 67 cents par action au premier trimestre.

Les résultats sont surtout affectés par des charges de 362 M$ liées à des pertes de négociation et à la provision pour pertes sur créances.

Les revenus de BMO ont diminué de 2% à 2 G$ pendant le trimestre.

«Au cours du premier trimestre de 2008, nous avons été confrontés à des défis en raison de la conjoncture des marchés financiers», dit Bill Downe, PDG de BMO.

«Les marchés internationaux ont été fortement touchés par une modification de la tarification du risque de crédit et BMO, comme d'autres, a subi les répercussions de ce changement», ajoute le PDG.

«Les participants aux marchés étaient insuffisamment rémunérés pour le risque et les marchés sont en train de s'ajuster à cette situation, poursuit le dirigeant. Pendant que ces rajustements se faisaient, la volatilité et les écarts de taux ont augmenté. Les résultats de BMO Marchés des capitaux pour le trimestre reflètent cette situation.»

L'action de la Banque de Montréal a clôturé à 48,36 $ lundi au TSX.