Dans le vaste monde des fonds communs, les fonds intégrés (littéralement des fonds de fonds) s'attirent la faveur de beaucoup d'investisseurs, séduits par cette solution tout-en-un.

Dans le vaste monde des fonds communs, les fonds intégrés (littéralement des fonds de fonds) s'attirent la faveur de beaucoup d'investisseurs, séduits par cette solution tout-en-un.

En date de septembre 2008, les actifs des fonds intégrés représentaient plus de 16% des actifs totaux des fonds canadiens, selon les données de l'Institut des fonds d'investissement du Canada.

Dans la période de 12 mois d'octobre 2006 à septembre 2007, par exemple, les ventes nettes de fonds intégrés ont totalisé plus de 22 milliards de dollars, comparativement à un peu plus de 13 milliards pour les fonds traditionnels.

«C'est une solution tout-en-un, rappelle Philip Lee, analyste chez Morningstar Canada. C'est facile à vendre.» Les fonds intégrés sont des fonds communs dont les principaux investissements sont dirigés vers d'autres fonds.

«Les fonds intégrés offrent une diversification instantanée, note Philip Lee. Pour ceux qui ont une perspective vraiment globale, ces fonds offrent différentes expositions géographiques ou différentes expositions de style d'investissement.»

En plus, les institutions qui gèrent ces fonds veillent souvent elles-mêmes à rééquilibrer les portefeuilles au fil des événements.

Selon M. Lee, les coûts d'administration ont toutefois tendance à être plus élevés que pour des fonds réguliers, même si ce n'est pas le cas pour chacun d'entre eux.

Le plus gros fonds intégré, tel que recensé par Morningstar Canada, est le RBC Sélect équilibré, avec un actif de près de 5 milliards, réparti au Canada (37,4%), aux États-Unis (28,7%) et ailleurs dans le monde.

Le fonds a enregistré un rendement de 4,3% dans les trois dernières années.

Selon Philip Lee, les fonds intégrés tendent à offrir une performance plus équilibrée que les fonds traditionnels.