En dépit de la crise hypothécaire aux États-Unis, la Banque Royale (T.RY) affiche des résultats en forte progression en 2007.

En dépit de la crise hypothécaire aux États-Unis, la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] affiche des résultats en forte progression en 2007.

La plus grande banque au Canada rapporte des profits en hausse de 5%, à 1,3 G$, et des revenus en hausse de 5% également, à 5,6 G$, au quatrième trimestre.

Sur tout l'exercice 2007, la hausse des profits de la Royale est de 16%, avec des bénéfices de 5,5 G$.

Le profit dilué par action est de 4,19 $, en hausse de 17 %.

Les revenus grimpent, eux, de 9% pour atteindre 22,5 G$.

«Le solide rendement que nous avons enregistré au cours de cet exercice marqué par les défis sur les marchés des capitaux témoigne de la diversité de nos activités entre les multiples produits, marchés et régions», a déclaré le PDG de la banque, Gordon M. Nixon.

La plupart des secteurs de la banque ont progressé en 2007, notamment les services bancaires canadiens (+ 11% de croissance rentable du volume de prêts) et la gestion de patrimoine (+ 9% de la valeur des biens administrés au Canada ; hausse de 15% des revenus aux États-Unis et ailleurs dans le monde).

Le secteur Marchés des Capitaux a cependant comptabilisé au 4e trimestre une charge de 357 M$ avant impôts pour moins-value en raison des fortes perturbations sur les marchés du crédit américain.

Celle-ci a pu être contrebalancée en partie par une hausse des prêts et dépôts dans les services bancaires américains et internationaux.

Au sujet de ces pertes et risques associés aux investissements dans le marché du papier commercial adossé à des créances à risque, Gordon M. Nixon a tenu à souligner que les montants investis par la banque dans ce genre de produits aux États-Unis représentaient moins de 0,1% du total de son actif.

Expansion aux États-Unis

Au cours de l'exercice, la Banque Royale a étendu sa présence aux États-Unis, en y accroissant son réseau de succursales de 24 %.

«Nous demeurons fidèles à notre stratégie à long terme visant à bâtir une solide banque de services de détail dans le sud-est des Etats-Unis», a affirmé Gordon M. Nixon.

«Nous croyons que nos investissements cibles renforceront notre position de chef de file au Canada et favoriseront la croissance soutenue de nos activités à l'extérieur de ce marché», a-t-il ajouté.

Le titre de la Banque Royale reculait de 70 cents (1,30%) vendredi à 10h30 à Toronto, à 52,97$. Il oscille entre 48,55$ et 61,08$ depuis un an.