L'administration Bush ne compte pas accorder dans l'immédiat de prêts d'urgence aux géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae (FNA) et Freddie Mac (FRE) ni racheter leur capital, a déclaré mardi le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson.

L'administration Bush ne compte pas accorder dans l'immédiat de prêts d'urgence aux géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae [[|ticker sym='FNA'|]] et Freddie Mac [[|ticker sym='FRE'|]] ni racheter leur capital, a déclaré mardi le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson.

Le plan de soutien dévoilé durant le week-end par le gouvernement et la Réserve fédérale constitue une solution de secours qui sera utilisée si nécessaire, a expliqué M. Paulson lors d'une audition devant la Commission bancaire du Sénat.

Toute aide financière aux deux institutions, le cas échéant, aura lieu «selon des termes et conditions qui protègent le contribuable américain», a-t-il souligné.

Le plan dévoilé dimanche quatre mois après l'aide apportée à la banque d'investissement Bear Stearns, visait à montrer que les autorités sont prêtes à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les troubles sur le marché du crédit, comme ceux qui ont éclaté l'an dernier avec les pertes provenant des prêts hypothécaires à haut risque.

La Réserve fédérale a précisé dimanche qu'elle permettrait aux deux sociétés d'emprunter de l'argent au même taux que les banques commerciales et les grosses institutions financières de Wall Street.

Le Trésor envisage quant à lui de relever sa ligne de crédit et d'investir dans ces deux piliers de l'immobilier américain si besoin était. Ces mesures nécessitent l'accord du Congrès.

Fannie Mae et Freddie Mac détiennent ou garantissent 5300 G$ US de crédits hypothécaires immobiliers, soit environ la moitié du total aux Etats-Unis. Leur effondrement aurait des répercussions sur toute l'économie américaine et au-delà des frontières.

Le président Bush s'est voulu rassurant, expliquant mardi que le système financier américain était «fondamentalement en bonne santé».