Une compagnie immobilière appartenant au gouvernement de Dubaï, Meraas, a annoncé lundi, en pleine tourmente financière mondiale, un projet de construction d'une nouvelle cité dans l'émirat pour un investissement total de quelque 95 G$ US sur 12 ans.

Une compagnie immobilière appartenant au gouvernement de Dubaï, Meraas, a annoncé lundi, en pleine tourmente financière mondiale, un projet de construction d'une nouvelle cité dans l'émirat pour un investissement total de quelque 95 G$ US sur 12 ans.

Appelée Jumeira Gardens, cette nouvelle cité sera érigée à l'emplacement d'un vieux quartier actuellement en cours de démolition situé près du centre historique de Dubaï, a annoncé la compagnie Meraas Development.

Cette annonce a été faite à l'ouverture de la septième édition de «Cityscape», l'un des plus grands salons immobiliers du monde.

Dimanche, une autre compagnie immobilière de Dubaï, Nakheel, également contrôlée par les autorités de l'émirat, avait dévoilé un projet hors du commun, comportant une tour de plus d'un kilomètre de haut, d'un coût estimé par la presse à plus de 38 G$ US.

Cette nouvelle tour devrait donc surclasser une autre actuellement en cours de construction à Dubaï, «Burj Dubaï», qui, avec plus de 600 mètres, est déjà la plus haute du monde.

Selon la presse locale, la hauteur finale de «Burj Dubaï» pourrait dépasser 800 m.

Jumeira Gardens sera une «ville dans la ville» avec un système de transport urbain, des quartiers d'affaires, des logements et des centres commerciaux, selon ce communiqué de Meraas, dont ce sera le premier grand projet.

La nouvelle cité aura aussi une série de tours, dont trois de 600 mètres de haut chacune qui seront reliées entre elles par des passerelles.

Selon la compagnie, les premiers bâtiments doivent être livrés au quatrième trimestre de 2011.

Quelque 60 000 participants sont attendus à «Cityscape», présenté à Dubaï comme le salon immobilier numéro un de la planète.

Quelque 1500 sociétés venues de 150 pays y disposent d'un kiosque.

Cette 7e édition de «Cityscape» suscite un intérêt particulier en raison de la crise financière mondiale qui fait rage actuellement et qui trouve son origine dans les défauts de paiements des «subprime» (crédits hypothécaires consentis à des emprunteurs peu solides) aux États-Unis.

«Les investisseurs, inquiets, scrutent Cityscape», titrait ainsi lundi sur toute sa première page le quotidien anglophone de Dubaï Khaleej Times.