Après avoir redressé ses résultats de 2006 et reporté ceux de 2007, Transcontinental (T.TCL.A) dévoile enfin que ses profits ont chuté de 24% au quatrième trimestre.

Après avoir redressé ses résultats de 2006 et reporté ceux de 2007, Transcontinental [[|ticker sym='T.TCL.A'|]] dévoile enfin que ses profits ont chuté de 24% au quatrième trimestre.

Ainsi, l'imprimeur montréalais déclare un profit net de 38,6 M$ ou 46 cents par action.

Ces chiffres incluent l'impact du dollar canadien et celui de la crise hypothécaire sur son marketing, qui ont plus que compensé l'intégration réussie de Chenelière Éducation et les forts résultats au Mexique.

Sans les éléments inhabituels, Transcontinental empochait 47 cents par action.

Les revenus du quatrième trimestre ont monté de 2% pour atteindre 618 M$. Les flux de trésorerie générés par l'exploitation ont par contre chuté de 54% à 104 M$.

Pour l'ensemble de l'exercice, l'imprimeur dégage un profit net en baisse de 11% à 120,6 M$ ou 1,42 $ par action. Sur une base ajustée, c'est un profit de 1,50 $ par action, soit 2 cents de moins que le bas de la fourchette des prévisions à l'interne.

Les revenus ont augmenté de 2% à 2,33 G$.

«En 2008, nous bénéficierons pleinement de nos réorganisations et de nos investissements technologiques des deux dernières années», affirme Luc Desjardins, PDG de Transcontinental.

«Nous sommes confiants, ajoute-t-il, d'atteindre les objectifs financiers de notre projet d'affaires Evolution 2010, entre autres une augmentation moyenne du bénéfice par action ajusté de 10% par année en excluant l'effet du taux de change et une croissance interne moyenne des revenus de 5% par année.»

Au 31 octobre, la compagnie détenait une encaisse et des placements temporaires en baisse de 46% depuis un an à 48,5 M$. La dette à long terme avait progressé de 11,9% à 523,3 M$.

La fin des objectifs précis

Le dévoilement des résultats de 2007 marque la fin des prévisions de profits par action précises à court terme chez Transcontinental.

L'entreprise affirme vouloir se concentrer sur la gestion à moyen et long terme, sans cesser de publier d'autres informations comme l'impact attendu des taux de change et des conditions des marchés.