Contrairement à son habitude, Vincent Lacroix est resté silencieux face aux journalistes qui l'ont interrogé avec insistance alors qu'il gravissait l'escalier du Palais de justice de Montréal, jeudi matin, peu avant 8h30.

Contrairement à son habitude, Vincent Lacroix est resté silencieux face aux journalistes qui l'ont interrogé avec insistance alors qu'il gravissait l'escalier du Palais de justice de Montréal, jeudi matin, peu avant 8h30.

L'ex-président déchu de Norbourg est de retour devant le juge Claude Leblond, de la Cour supérieure, qui l'avait reconnu coupable le mois dernier de 51 chefs d'accusation.

Cette fois, il veut convaincre la Cour de lui accorder une remise de sentence.

Avant le prononcé de la peine, M.Lacroix veut que soit entendue une requête de sa part sur l'inconstitutionnalité de la Loi sur l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Les journalistes ont notamment voulu savoir de Vincent Lacroix pourquoi il présentait sa requête et s'il avait peur d'être emprisonné, mais le fraudeur a refusé de leur répondre.

La date pour le prononcé de la sentence de Lacroix avait déjà été fixée au 28 janvier.

L'AMF, qui avait porté les accusations contre lui, demande une peine de prison de plus de cinq ans ainsi que des amendes totalisant 287 000 $.

L'AMF a fait savoir mardi qu'elle entendait contester vivement la requête de remise de sentence de Lacroix.

Elle dit d'ailleurs y voir une nouvelle manoeuvre de Vincent Lacroix visant à retarder le processus judiciaire.