Les deux jours de conciliation patronale-syndicale au chantier maritime Verreault des Méchins se sont soldés par un échec.

Les deux jours de conciliation patronale-syndicale au chantier maritime Verreault des Méchins se sont soldés par un échec.

Le syndicat dénonce le rejet par l'employeur de la suggestion du conciliateur fédéral de «garantir qu'aucun moyen de pression ne serait enclenché au chantier maritime, au moins jusqu'au 1er septembre,tout en poursuivant les négociations pendant cette trêve sur la base des irritants de l'ancienne convention collective».

Une stratégie refusée par l'employeur, qui veut plutôt, dit le syndicat CSN, «affamer les syndiqués à l'approche de la fin des prestations de l'assurance-emploi».

Verreault Navigation pointe, elle, «la mauvaise foi de la partie syndicale, qui s'entête à vouloir négocier sur un projet de convention collective inapplicable et non viable.»