Les nouvelles mesures de sécurité interdisant les produits liquides à bord des avions frappent durement les boutiques qui vendent des items hors taxes, incluant celles de l'Aéroport international d'Ottawa, où les ventes ont chuté de façon dramatique.

Les nouvelles mesures de sécurité interdisant les produits liquides à bord des avions frappent durement les boutiques qui vendent des items hors taxes, incluant celles de l'Aéroport international d'Ottawa, où les ventes ont chuté de façon dramatique.

Jacques Dagenais, le directeur général d'AerRianta International, la compagnie montréalaise propriétaire des deux boutiques hors taxes de l'Aéroport d'Ottawa, n'était pas disponible hier pour commenter. Selon la radio de Radio-Canada, les ventes dans les boutiques hors taxes, incluant celles d'Ottawa, ont chuté d'environ 75 %.

À l'aéroport d'Ottawa, la direction fait ce qu'elle peut, avec du lobbying auprès des gouvernements afin de tenter de les convaincre d'introduire des mesures moins strictes pour les produits liquides à bord des avions.

"Nos deux boutiques hors taxes sont encore ouvertes heureusement. Nous travaillons très fort en leur nom. Évidemment, c'est une situation très difficile qui touche toutes les boutiques hors taxes dans les autres aéroports", a dit au journal Le Droit Krista Kealey, porte-parole de l'Aéroport d'Ottawa.

L'impact des mesures de sécurité n'est pas le même pour les deux boutiques, a par ailleurs noté Mme Kealy.

La boutique qui dessert les vols internationaux est plus touchée car les voyageurs ont déjà enregistré leurs bagages. Et comme l'alcool, les parfums et autres produits liquides peuvent seulement être transportés dans les valises entreposées dans la soute à bagages de l'avion - et non dans les sacs apportés dans la cabine - les clients de vols internationaux magasinent maintenant très peu à la boutique hors taxes.

Plus de détails dans notre édition du 18 août.

llafortune@ledroit.com

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