Le président de la FTQ, Henri Massé, qui a aussi des membres chez Olymel, tout comme la CSN, trouve que le transformateur de viandes se montre passablement exigeant envers ses travailleurs, ces jours-ci.

Le président de la FTQ, Henri Massé, qui a aussi des membres chez Olymel, tout comme la CSN, trouve que le transformateur de viandes se montre passablement exigeant envers ses travailleurs, ces jours-ci.

La semaine dernière, la fermeture de l'usine Olymel de Vallée-Jonction, dont les travailleurs sont syndiqués à la CSN, est devenue évidente, après que les travailleurs eurent refusé des concessions monétaires évaluées à 30 %.

Olymel avait déjà, dans le passé, demandé d'autres concessions salariales ainsi que dans les avantages sociaux à d'autres syndicats, dont certains affiliés à la FTQ.

L'entreprise est confrontée à d'importantes difficultés financières, alors qu'une crise frappe toute l'industrie porcine. Elle affirme avoir besoin de réduire ses coûts de main-d'oeuvre pour affronter la crise.

M. Massé s'est abstenu de blâmer les syndiqués de la CSN qui ont refusé de faire des concessions, soulignant que celles-ci équivalaient à 30 %, ce qui était considérable.

Il a plutôt blâmé les entreprises du secteur qui n'ont pas su investir dans la modernisation lorsque le dollar canadien était plus bas et que les exportations allaient bon train.