Le géocaching, c'est véritablement la chasse aux trésors du 21e siècle.

Le géocaching, c'est véritablement la chasse aux trésors du 21e siècle.

Ce nouveau sport, en forte croissance, est né en 2000 par suite d'une décision de l'armée américaine qui voulait rendre accessibles au grand public ses signaux satellites. En ce moment, il existe plus de 500 000 caches dans le monde, dont 7000 seulement au Québec. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean connaît également une progression très intéressante. On dénombre environ 150 caches à la grandeur du territoire. Ce sont des adeptes qui ont installé les premières caches dans la région.

Le principe est très simple. Pour faire du géocaching, il faut simplement se procurer un GPS (global positionning system) ainsi qu'une bonne paire de souliers. Les adeptes de géocaching, que l'on appelle des géocacheurs, doivent d'abord télécharger les coordonnées de la cache qui les intéresse sur le site Internet: www.geocaching.com. Par la suite, munis de leur GPS, ils doivent trouver la cache à l'intérieur de laquelle se trouve le trésor. Tous les endroits peuvent recevoir une cache. Dans la région, il y en a dans plusieurs parcs et dans des endroits plus urbains comme la zone portuaire de Chicoutimi ou sur le site de la petite maison blanche. Impossible, toutefois, de savoir l'endroit exact. Avis aux intéressés...

Plusieurs catégories

Il existe plusieurs catégories de cache. La cache traditionnelle et la multi-cache sont les deux types les plus répandus. La cache traditionnelle ne comporte qu'une seule cible. La multi-cache constitue un parcours de plusieurs caches dont le contenu de chaque boîte détient un indice sur l'endroit de la prochaine. Chaque cache possède également une cote. Les débutants peuvent donc se concentrer sur des caches plus faciles.

Dans la boîte, qui peut avoir différentes grosseurs, on retrouve toutes sortes d'objets comme, par exemple, des figurines ou un livre. La personne qui découvre la cache peut remplacer l'objet de son choix par un autre de sa collection personnelle. Elle doit également signer le registre. De cette manière, il est possible de savoir qui a trouvé la cache ainsi que ses commentaires. Il y a également ce que les habitués appellent des "géocoins". Ces jetons peuvent se promener d'une cache à l'autre et son détenteur peut suivre son parcours grâce à son numéro d'identification.

Le responsable du regroupement de géocaching du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Steeve Juair, possède un «géocoin» qui se promène présentement quelque part en Europe.

L'informaticien a véritablement eu la piqûre pour le géocaching. Il a lancé son propre site Internet (www.geocaching-saglac.com), l'an dernier, dédié à la promotion de son loisir favori. Il raconte que le géocaching plaira à toutes les personnes qui aiment le plein air.

«Il n'y a pas d'âge pour aimer le géocaching. À partir du moment où tu es capable de marcher, il n'y a pas de limite», souligne Steeve Juair.