Le producteur torontois d'uranium SXR Uranium One (T.SXR) va acheter son concurrent de Vancouver, UrAsia Energy (V.UUU), pour 2,9 G$ US afin de créer un géant du secteur et profiter de la forte demande de ce métal, avec le retour en force de l'énergie nucléaire.

Le producteur torontois d'uranium SXR Uranium One [[|ticker sym='T.SXR'|]] va acheter son concurrent de Vancouver, UrAsia Energy [[|ticker sym='V.UUU'|]], pour 2,9 G$ US afin de créer un géant du secteur et profiter de la forte demande de ce métal, avec le retour en force de l'énergie nucléaire.

Aux termes d'un accord conclu entre les deux sociétés, SXR va offrir aux actionnaires d'UrAsia 0,45 de ses titres pour chacune des actions qu'ils détiennent, ce qui représente une valeur de 7,05 $ (6,01 $ US) par titre UrAsia au cours de clôture vendredi dernier.

Le mariage de ces deux groupes, encore sujet au feu vert des actionnaires,

va donner le jour à une entité commune d'une valeur boursière globale de quelque 5 G$ US, ce qui le classe «parmi les plus grands producteurs d'uranium au monde».

Le groupe commun affichera les réserves parmi les plus importantes au monde pour ce métal radioactif qui sert à la fabrication de combustible nucléaire.

Il prévoit une production annuelle de sesquioxyde d'uranium (U308) de 7 millions de livres en 2008 sur cinq sites en Afrique du Sud, où le groupe sera très présent, au Kazakhstan, en Australie, au Canada et aux États-Unis.

Ses réserves prouvées et probables s'élèvent à 49 millions de livres, ses ressources indicatives ou éventuelles atteignent respectivement 102 millions et 269 millions de livres.

Un poids qui devrait permettre au groupe de rivaliser avec les poids lourds du secteur.

La Russie vient d'annoncer la création d'un «champion national» de l'uranium, une nouvelle société d'extraction qui assurera l'approvisionnement de tout le secteur national du nucléaire destiné à être regroupé dans un nouveau holding, Atomprom.

La «Compagnie minière d'uranium» (OuGRK, Uranium mining company), une société par action, a été créée par deux compagnies publiques russes du secteur, Tvel et Tekhsnabexpor.

Les réserves de l'uranium en Russie peuvent assurer les besoins du pays pendant près de 60 ans.

Le secteur est porteur car avec le triplement des prix du pétrole depuis 2002 de nombreux pays dans le monde sont désireux de relancer leurs programmes nucléaire pour développer une source alternative d'énergie aux hydrocarbures.