L'entente de principe signée la semaine dernière par General Motors (GM) et le syndicat des Travailleurs unis de l'automobile (TUA) affecte la façon dont les constructeurs américains vont percevoir leurs opérations canadiennes.

L'entente de principe signée la semaine dernière par General Motors [[|ticker sym='GM'|]] et le syndicat des Travailleurs unis de l'automobile (TUA) affecte la façon dont les constructeurs américains vont percevoir leurs opérations canadiennes.

Le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) s'attend de difficiles négociations, qui culmineront en septembre 2008.

L'entente entre GM et les TUA n'a pas encore été ratifiée, mais elle devrait servir de modèle de base aux accords qui seront passés avec les divisions américaines de Ford et Chrysler.

Cette entente donne aussi la couleur que prendront les négociations de l'an prochain avec les TCA.

Les éléments clés de l'entente obtenue par GM et les TUA incluent une gel des salaires d'une durée de quatre ans, avec des primes annuelles, une échelle salariale moins élevée pour les nouveaux travailleurs, et le transfert dans une fiducie administrée par le syndicat d'une somme d'environ 30 G$ US afin d'assumer les coûts de l'assurance-maladie des employés retraités.

Certains observateurs du secteur automobile estiment que ces dispositions rendent largement moins attrayantes les usines canadiennes, d'autant plus que le dollar canadien, qui valait 85 ¢ US au moment où les dernières conventions collectives ont été signées, il y a deux ans, a maintenant atteint la parité avec la devise américaine.

Le président des TCA, Buzz Hargrove, préfère croire que l'entente signée par les TUA, syndicat duquel se sont séparés les TCA en 1985, n'aura pas trop d'impact sur l'accord auquel parviendra son organisation.

«Nos usines sont plus productives, nous avons notre propre programme national de soins de santé», a-t-il affirmé en entrevue, lundi.

«Nous n'avons pas à relever le mêmes défis auxquels font face les TUA», a ajouté M. Hargrove.