La société montréalaise Alcan (T.AL) se lance dans une coentreprise verticalement intégrée de production d'aluminium en Arabie saoudite, un projet de 7 G$ US.
La société montréalaise Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] se lance dans une coentreprise verticalement intégrée de production d'aluminium en Arabie saoudite, un projet de 7 G$ US.
La multinationale signe une entente avec la minière saoudienne Ma'aden pour un projet qui comprendra une mine de bauxite, une usine d'alumine, une centrale électrique et enfin une usine d'électrolyse.
Alcan détiendra 49% de la coentreprise, contre 51% pour Ma'aden. Cette dernière appartient entièrement à l'État saoudien.
La première production de métal se fera à partir du premier trimestre 2011 mais celle d'alumine se fera un an plus tard. Alcan dit que les prochaines années serviront à compléter l'accord de coentreprise et à financer les dépenses en immobilisations.
La mine de bauxite située à Az Zabirah a des réserves de 90 millions de tonnes, la centrale électrique a une capacité de 1400 megawatts, l'usine d'alumine aura une capacité de 1,6 millions de tonnes par année et l'usine d'électrolyse pourra produire 720 kilotonnes par année.
Ce sera la nouvelle cité industrielle minérale de Ras Az Zawr, sur la côte est de
l'Arabie saoudite, qui accueillera les installations d'alumine et d'électrolyse.
«Ce projet de classe mondiale est choyé par une combinaison idéale de ressources énergétiques concurrentielles, un approvisionnement local en bauxite, des infrastructures bien développées et une logistique favorable», déclare Dick Evans, PDG d'Alcan.
«En accord avec la stratégie d'Alcan dans le secteur du métal primaire, ajoute-t-il, ce projet pourrait atteindre les coûts d'exploitation les plus bas de l'industrie et devenir l'une des plus grandes usines d'électrolyse du monde.»
«Le projet de la mine au métal de Ma'aden est en parfait accord avec ceux qu'Alcan cherche à implanter dans de nouvelles régions, y compris Sohar à Omanet COEGA en Afrique du Sud», ajoute Michel Jacques, grand patron d'Alcan Métal primaire.
«Qui plus est, dit M. Jacques, l'usine d'électrolyse - qui recourra au départ à deux séries de cuves AP 36 - pourra accepter quatre séries de cuves additionnelles susceptibles d'augmenter sa capacité à plus de 2 millions de tonnes par année.»
L'action d'Alcan a clôturé à 66,52 $ vendredi au TSX.