Plusieurs analystes du secteur automobile estiment que le fournisseur canadien de pièces pour voiture Magna International (T.MG.A) se retrouve au sommet de la liste des éventuels acheteurs d'un pourcentage significatif du géant américain de l'automobile Chrysler.

Plusieurs analystes du secteur automobile estiment que le fournisseur canadien de pièces pour voiture Magna International [[|ticker sym='T.MG.A'|]] se retrouve au sommet de la liste des éventuels acheteurs d'un pourcentage significatif du géant américain de l'automobile Chrysler.

Dans une note envoyée aux investisseurs, vendredi, l'un d'eux, Brett Hoselton, analyste chez KeyBanc Capital Markets, a dit croire de plus en plus vraisemblable que Magna mette la main sur une participation minoritaire dans Chrysler.

L'entreprise canadienne semble également favorisée par les puissants syndicats de Chrysler, qui contrôlent un peu moins de la moitié des votes au sein du conseil de surveillance de la société mère du constructeur, l'entreprise allemande DaimlerChrysler. En Allemagne, le conseil de surveillance est l'équivalent du conseil d'administration en Amérique du Nord, et son feu vert serait déterminant pour l'avenir de l'entreprise.

Magna, dont le siège est situé à Aurora, en Ontario, a ouvertement fait connaître son intérêt pour Chrysler, et le président de son conseil, Frank Stronach, souhaite jouer un rôle plus important au sein du secteur automobile.

À la Bourse de Toronto, vendredi, le cours de l'action de Magna a terminé la journée à 89,89 $, en hausse de 0,72 $ ou 0,81 pour cent par rapport à son taux de clôture de la veille.