Le gouvernement fédéral continue de nager dans les surplus.

Le gouvernement fédéral continue de nager dans les surplus.

Au cours de l'exercice financier terminé à la fin mars dernier, son excédent budgétaire s'est haussé de 1,7 G$ par rapport à celui dégagé l'année précédente pour atteindre 13,7 G$.

Une augmentation des revenus issus des impôts plus importante que celle des dépenses de programmes explique la progression.

En dévoilant la plus récente revue financière du gouvernement, vendredi, le ministre des Finances, Jim Flaherty, a précisé toutefois qu'il s'agit d'un excédent budgétaire estimatif, le montant définitif ne devant être connu qu'en septembre prochain.

Le ministre a expliqué que ces chiffres ne tiennent pas encore compte, notamment, de mesures totalisant 4 G$ annoncées dans le budget de 2007 et s'appliquant à l'exercice 2006-2007, notamment le fonds en fiducie pour la qualité de l'air et les changements climatiques et la Fiducie pour les garanties de délai d'attente pour les patients en santé.

En tenant compte du coût de ces mesures, l'excédent pour la période d'avril 2006 à mars 2007 s'élève à 9,7 G$, soit 500 M$ de plus que la prévision de 9,2 G$ contenue dans le dernier budget du gouvernement déposé le 19 mars dernier.

Le ministre a rappelé que l'excédent définitif sera affecté à la réduction de la dette fédérale, conformément à l'engagement de son gouvernement de réduire celle-ci d'au moins 3 G$ par année.

Entre avril 2006 et mars dernier, les revenus de l'État ont progressé de 11 G$ (+5%), en raison d'une forte croissance des revenus tirés de l'impôt sur le revenu, a précisé Flaherty.

De leur côté, les charges de programmes se sont accrues de 9,2 G$ (+5,2%), en raison d'une augmentation des transferts et des autres charges de programmes.

Les frais de la dette publique ont progressé, eux, de 100 M$.