Un important changement de garde à la tête de Bell Helicopter, au États-Unis, n'aura pas d'impacts significatifs sur l'usine de Mirabel.

Un important changement de garde à la tête de Bell Helicopter, au États-Unis, n'aura pas d'impacts significatifs sur l'usine de Mirabel.

«Le nouveau président, Richard Millman, a déjà dissipé les doutes quant à l'avenir de Mirabel, a affirmé Michel Legault, directeur du développement des affaires chez Bell Helicopter Textron Canada. Il n'y a aucun changement de prévu pour nous autres.»

C'est la semaine dernière que le président Textron Lewis Campbell a annoncé la démission de M. Michael Redenbaugh et la nomination de Richard Millman en tant que président et chef de la direction de Bell Helicopter, une filiale de Textron.

Dans une lettre aux employés de Bell Helicopter, M. Lewis a écrit que M. Redenbaugh et lui avaient convenu qu'il «fallait un ensemble différent de qualités pour mener Bell dans sa prochaine phase de croissance».

Michel Legault a indiqué que M. Redenbaugh avait eu pour mandat de décrocher de gros contrats, surtout du côté de l'armée américaine, et d'aller chercher des fonds auprès de Textron et d'autres investisseurs pour développer des produits commerciaux.

«C'est ce qu'il a fait au cours de la période de trois années et demie pendant laquelle il a été là, a affirmé M. Legault. Maintenant, le défi de Bell est d'être rentable, de faire des profits avec les contrats que nous avions accumulés.»

C'est effectivement un gros défi. Bell Helicopter a vu ses profits chuter au quatrième trimestre de l'exercice 2006, se situant à 48 millions de dollars US alors qu'ils avaient atteint 121 millions US à la même période de l'exercice précédent.

Les profits du côté militaire ont baissé de 44 millions US alors que ceux du côté commercial ont diminué de 29 millions US.

Avant sa nomination à la tête de Bell Helicopter, Richard Millman était président de Textron Systems, une filiale de Textron qui produit des armements, des systèmes de surveillance, des navires militaires et des chars de combat.

«Il a pris des contrats et les a rendus très rentables pour l'entreprise et les actionnaires, a affirmé M. Legault. C'est sa force que de prendre une machine pour la huiler, l'optimiser, afin de faire de l'argent avec.»

Il a noté que M. Millman était déjà venu à Mirabel, qu'il avait rencontré le président de Bell Helicopter Textron Canada Jacques Saint-Laurent à quelques reprises et qu'il avait déjà parlé deux fois avec la direction de cette division depuis sa nomination.

«Il nous a dit qu'il n'y aura pas de changement prévu dans les prochains mois à l'équipe de direction de Bell Helicopter, qu'il n'y a aucun de changement de prévu à Mirabel, a indiqué M. Legault. Il nous a signifié que nous continuerons à faire notre travail. Nos carnets de travail sont pleins, nous avons des choses à faire. Il n'y a pas d'impacts prévisibles et prévus par lui à ce moment-ci.»

La direction de Bell Helicopter Textron Canada s'attend cependant à ce que M. Millman lui demande un grand nombre d'informations techniques et financières afin d'essayer d'optimiser les processus et les harmoniser avec le reste de la famille Textron et avec les fournisseurs.

L'usine de Mirabel de Bell Helicopter Textron Canada connaît actuellement une forte croissance. Elle devrait compter 2200 employés d'ici la fin de 2007.