Malgré la crise que vit l'industrie forestière, la papetière FF Soucy de Rivière-du-Loup réussit à éviter les mises à pied et les arrêts temporaires de production. Les investissements réalisés ces dernières années et deux projets de 7,4 millions $, dont un en cours, permettent de réduire les coûts de production en réalisant des économies énergétiques.

Malgré la crise que vit l'industrie forestière, la papetière FF Soucy de Rivière-du-Loup réussit à éviter les mises à pied et les arrêts temporaires de production. Les investissements réalisés ces dernières années et deux projets de 7,4 millions $, dont un en cours, permettent de réduire les coûts de production en réalisant des économies énergétiques.

"Dans le secteur des pâtes et papiers, c'est un combat de tous les instants. Tout part des scieries, qui sont nos fournisseurs. Si elles ont des difficultés, cela se répercute jusqu'à nous", explique le directeur, M. François D' Amours.

La valeur du dollar canadien n'aide pas, puisque le papier journal fabriqué à l'usine de Rivière-du-Loup est exporté en majeure partie aux États-Unis. "L'industrie a eu très peu de temps pour s'adapter. Ajoutez à cela les augmentations des coûts de l'énergie et de la fibre et vous avez une situation qui n'est pas facile."

Plusieurs millions de dollars ont été investis ces 10 dernières années. "L'automatisation et la modernisation ont permis de préserver la qualité du produit, mais aussi la productivité. "Dans ce contexte, impossible d'adopter des mesures offensives. Nous devons miser sur la défensive, principalement en réduisant les coûts énergétiques et en préservant la qualité de notre produit", poursuit le directeur.

Des travaux de 6 millions $ sont en cours, afin d'ajouter des raffineurs à basses consistances. "Le procédé qui nous permet de transformer les copeaux en pâte, consomme énormément d'énergie. Les nouveaux équipements permettront d'ajouter une troisième étape de raffinage et nous faire économiser passablement d'énergie." Dans le meilleur des cas, les équipements seront fonctionnels avant la fin de l'année.

Diversification

Les quatre usines de White Birch produisent du papier journal. La compagnie est consciente qu'il faudra peut-être diversifier. "La production de papier à valeur ajoutée est envisagée sur un moyen ou un long terme. Le marché du papier journal est extrêmement difficile. Depuis 1999, il décroît de 3 à 5 % par année." La compétition dans ce secteur est féroce, notamment à cause de l'Asie qui est passé d'importateur à exportateur. "Les Chinois sont parmi ceux qui investissent le plus au monde dans le secteur des pâtes et papiers."

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