On connaît déjà le rôle bénéfique que jouent les animaux de compagnie pour les gens qui souffrent de problèmes de santé mentale. Le ministère des Anciens Combattants veut pousser plus loin le concept d'animal de compagnie en intégrant le cheval à sa brigade de zoothérapie.

Le gouvernement fédéral a ainsi annoncé lundi le financement de deux nouvelles recherches sur «l'efficacité de la thérapie par les chevaux pour les vétérans atteints de problèmes de santé mentale», notamment liés au stress post-traumatique.

L'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans recevra 250 000 $ pour réaliser une «étude d'intervention assistée par les chevaux». Can Praxis, de son côté, obtient 25 000 $ pour poursuivre sa recherche sur l'équithérapie, amorcée en 2013.

Can Praxis est un organisme sans but lucratif qui utilise l'apprentissage assisté par les chevaux pour venir en aide aux vétérans aux prises avec des problèmes de santé mentale et à leurs conjoints. L'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans, quant à lui, est un réseau de chercheurs universitaires qui se consacrent à cette question.

En mai 2013, le ministère avait déjà annoncé un partenariat avec Ambulance Saint-Jean Canada et Can Praxis pour mener une recherche «sur les bienfaits de l'utilisation de chiens et de chevaux à des fins thérapeutiques par les vétérans».

Quatre mois plus tard, il annonçait un autre partenariat, avec l'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans, pour évaluer les recherches déjà menées sur l'utilisation de chiens par les personnes atteintes d'un état de stress post-traumatique.

«Ces recherches nous aideront à établir si l'utilisation de l'équithérapie pourrait constituer un traitement efficace pour les vétérans qui ont besoin de soutien en santé mentale», a expliqué lundi le ministre des Anciens Combattants, Erin O'Toole, dans un communiqué.