Les CHSLD sont réfractaires à l'idée que le ministère de la Santé ne les prévienne plus 48 heures à l'avance de la visite de ses inspecteurs.

La Presse a révélé il y a deux semaines que le gouvernement Charest a l'intention d'éliminer ce préavis et de privilégier des «visites-surprises» dans les résidences publiques pour aînés.

Mais pour l'Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux, Québec devrait privilégier une autre voie. Sa directrice générale, Lise Denis, lui demande d'intégrer les inspections dans le processus d'agrément auquel est soumis tout CHSLD aux trois ans. À l'heure actuelle, les inspecteurs ne visitent «pas plus qu'une fois tous les trois ans» un CHSLD, a-t-elle fait valoir. Selon sa proposition, les visites ne seraient pas impromptues, puisque le processus d'agrément est prévu longtemps à l'avance.

Lise Denis a défendu le bien-fondé du préavis de 48 heures. «Ceux qui viennent visiter demandent toute une série de documentation. Ils veulent rencontrer des membres du conseil, il y a des choses à préparer. C'est pour ça que les gens trouvaient logique le 48 heures», a-t-elle dit.