Le maire sortant de Laval, Marc Demers, a remporté une victoire éclatante avec quelque 46 % des voix et 19 conseillers élus sur une possibilité de 21.

Sa victoire a été confirmée tout juste après 21h30. Michel Trottier, un ancien directeur d'école, devient chef de l'opposition. Au moment de publier, il avait obtenu 20,52 % des voix, Jean-Claude Gobé arrivant au 3e rang avec 15,93 % des suffrages.

« Nous avons dépassé notre performance de 2013 », s'est réjoui M. Demers dans son discours de la victoire, devant une salle bondée de partisans.

« Les Lavallois nous ont donné un mandat clair : "Poursuivez ce que vous avez fait jusqu'à maintenant" », a-t-il dit, soulignant qu'à son avis, « le développement d'un centre-ville [lavallois] n'est pas en opposition avec le développement des quartiers ».

Seuls deux conseillers qui ne faisaient pas partie de l'équipe de Marc Demers ont réussi à se faufiler : Aglaia Reevelakis (qui était avec Jean-Claude Gobé) et Claude Larochelle (de l'équipe de Michel Trottier).

Pendant son deuxième mandat à la tête de Laval, M. Demers, un ex-policier, a promis au micro hier soir « de mettre à niveau les infrastructures au cours des prochaines années ».

En entrevue, il a aussi réitéré sa promesse faite pendant la campagne, soit celle de garder toute hausse de taxes sous le seuil de l'inflation.

Dans la foulée du développement du centre-ville de Laval, M. Demers a réitéré sa volonté de doter Laval d'une grande bibliothèque, d'un centre aquatique d'importance et son intention de discuter encore avec des universités pour que davantage de pavillons s'installent sur le territoire.

Comment se compare cette victoire par rapport à celle de 2013 ? « En 2013, a-t-il répondu en entrevue, nous avions une jeune équipe. Cette fois, nous avons de l'expérience, un schéma d'aménagement, une vision du développement de Laval, en plus de bilans économiques et culturels positifs. »

Pour sa part, Michel Trottier, arrivé au 2e rang, s'est dit quand même content « de devenir le chef d'opposition de la troisième ville du Québec ». « Dans la mesure où notre parti n'existait pas il y a un an et demi, c'est quand même quelque chose. »

M. Trottier promet de défendre les dossiers qui sont ses priorités : une plus grande fluidité en circulation, la plantation de 60 000 arbres et la création de conseils de quartier, notamment.

Pas moins de sept candidats briguaient la maire de Laval. Ils ont obligé M. Demers à défendre son bilan, ce qu'il a fait en soulignant notamment que l'éthique a repris ses droits à Laval depuis qu'il a succédé à Gilles Vaillancourt.