Le chef libéral Stéphane Dion a assuré jeudi que son parti allait être prêt pour le déclenchement imminent d'une campagne électorale, même s'il survient plus tôt que prévu.

En conférence de presse à Montréal pour dénoncer les compressions du gouvernement conservateur dans le domaine culturel, le chef de l'opposition officielle a toutefois refusé de donner des détails sur l'état de préparation de ses troupes.La lieutenante de M. Dion au Québec, la sénatrice Céline Hervieux-Payette, n'a pas voulu répondre aux questions des journalistes. Elle s'est contentée de dire que le parti aurait ses 75 candidats dans la province dès le jour du déclenchement des élections, ce qui serait exceptionnel.

Comme le premier ministre Stephen Harper a l'intention de déclencher lui-même des élections, après des mois de tergiversation de la part de Stéphane Dion, ce dernier perd le pouvoir de choisir le moment de partir en campagne.

M. Dion a néanmoins juré, jeudi, qu'il ne regrettait pas de ne pas avoir fait tomber le gouvernement conservateur plus tôt.