Le député libéral Jean D'Amour a été blanchi par le service de la pratique illégale de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), a indiqué vendredi une porte-parole du regroupement professionnel.

Marie Côté a affirmé qu'aucune plainte ne sera portée contre M. D'Amour concernant la mention du titre d'ingénieur associée à son nom, entre 2006 et 2008, alors qu'il travaillait pour la firme de génie-conseil BPR.

L'automne dernier, M. D'Amour s'était retrouvé dans l'embarras à la suite de la diffusion d'un reportage indiquant que l'abréviation «ing.», pour ingénieur, suivait son nom dans la correspondance transmise à des municipalités du Bas-Saint-Laurent avec lesquelles il transigeait pour le compte de BPR.

Mais après avoir ouvert une enquête en décembre dernier, l'OIQ a indiqué qu'il ne s'agit pas d'un cas d'usurpation du titre d'ingénieur.

«Il appert qu'il n'y avait pas matière à porter plainte contre des ingénieurs ou qui que ce soit», a déclaré Mme Côté lors d'une entrevue.

M. D'Amour a été élu député en juin 2009 à la suite du départ du chef adéquiste Mario Dumont, qui représentait la circonscription de Rivière-du-Loup depuis 1994.

Jusqu'à son arrivée à l'Assemblée nationale, M. D'Amour était directeur du développement des affaires pour BPR. Il a aussi été maire de Rivière-du-Loup de 1999 à 2007.

En février dernier, M. D'Amour a reconnu qu'il a enfreint la loi sur les activités de lobbyisme en sollicitant son successeur à la mairie de Rivière-du-Loup, pour le compte de BPR.