Le gouvernement du Nouveau-Brunswick tente de conclure un accord avec celui du Canada à propos du potentiel d'exploration pétrolière au large de ses côtes.

Fredericton ignore s'il existe dans les 2,3 millions d'hectares marins qui lui appartiennent une quantité de pétrole qui soit suffisante pour en justifier l'expoitation.

Le ministre de l'Énergie, Craig Leonard, croit que le potentiel existe mais qu'avant toute initiative, il est important d'en venir à une entente avec le gouvernement fédéral. Il souligne que des relevés sismiques effectués il y a une trentaine d'années seront repris.

Jusqu'ici, le gouvernement progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick a misé sur le développement du gaz de schiste afin que les ressources naturelles puissent mieux garnir les coffres de la province dont l'économie est en déclin. Il veut maintenant savoir si le pétrole offshore pourrait, lui aussi, être exploité.

Cependant, Paul Barnes, directeur du bureau du Canada atlantique pour l'Association canadienne des produits pétroliers, signale que le Nouveau-Brunswick a encore beaucoup de travail à faire avant de susciter l'intérêt de l'industrie.