Vendre des terres pour l'agriculture biologique avec maisonnette pour 150 000$ partout autour des principales villes du Québec; c'est le rêve de Louise-Marie Beauchamp, qui a nommé ce projet Biochamp.

Tout en étant dans l'esprit de la souveraineté alimentaire du Québec chère au gouvernement Marois, son plan vise à rentabiliser l'agriculture biologique. «Ce n'est pas une religion, notre affaire, assure la dame. C'est un business.»

Selon le projet Biochamp, des agriculteurs traditionnels vendraient leurs terres à prix compétitif à des investisseurs.

Ces derniers subdiviseraient les terres en lots de 1,5 hectare, y ajouteraient des serres, un système d'irrigation et des maisons écologiques à base de conteneurs. Avant de les revendre avec profit à des maraîchers biologiques.

«Chaque maraîcher aurait son entreprise indépendante, explique Mme Beauchamp. Il achèterait, en quelque sorte, un condo agricole indivise.»

Des charges pourraient être exigées pour payer le salaire d'un agronome, d'un administrateur ainsi que divers frais. Un détaillant en alimentation prêt à financer le projet est recherché.