Plusieurs sites auraient déjà été identifiés pour remplacer la base militaire de Dubaï, dont l'accès a été interdit le mois dernier à la suite d'un différend commercial avec les Émirats arabes unis, a indiqué le ministre de la Défense Peter MacKay.

Le gouvernement canadien poursuit également des négociations avec d'autres pays afin de trouver ce nouveau centre d'approvisionnement pour la mission de combat en Afghanistan.

L'État du Golfe a soudainement mis fin, plus tôt en octobre, à l'accord permettant aux Forces canadiennes d'occuper la base Mirage, près de Dubaï. Cette interdiction est issue d'un différend commercial entre les deux pays.

Le Canada ayant refusé d'augmenter les droits d'escale octroyés aux transporteurs aériens des Émirats arabes unis, ce pays a répliqué en refusant l'accès de l'armée canadienne à sa base militaire.

Les 2750 soldats devraient quitter la base, un centre stratégique d'approvisionnement d'ici le mois de novembre.

Cette décision rendra également plus complexes les opérations de retrait des Forces canadiennes de l'Afghanistan, alors que la mission de combat prendra fin en juillet 2011.

Le ministre MacKay a indiqué que les intérêts du Canada seraient pris en compte dans le choix d'un emplacement et qu'on s'assurerait que le changement n'ait pas de répercussions sur les opérations.

Six vols par semaine sont actuellement permis entre Toronto et Dubaï ou Abou Dabi. Air Canada soutient, de son côté, qu'il n'y a pas de raisons valables pour augmenter les vols en provenance des Émirats arabes unis. L'entreprise canadienne se dit aussi capable de gérer le trafic aérien en provenance de l'Asie du sud par le biais d'allicances avec des sociétés aériennes basées en Europe.