Le maire Gérald Tremblay a catégoriquement refusé, hier, de commenter les révélations de deux ex-cadres de la firme BCIA, selon lesquelles leur ancien patron, Luigi Coretti, a déjà entretenu des liens avec Union Montréal.

«Je suis à l'étranger, je n'ai pas l'intention de faire des commentaires sur quelque chose qui se passe présentement à Montréal. Quand je serai à Montréal, j'aurai toute l'information pertinente, je vais vérifier tous les faits et je ferai certainement des commentaires à mon retour», a dit hier Gérald Tremblay, qui a présidé l'inauguration d'Espace Montréal à l'Exposition universelle à Shanghai et la célébration des 25 ans du jumelage Montréal-Shanghai.

«Ce n'est pas parce que je ne veux pas faire de commentaires, a-t-il renchéri. Ici, on a une bonne nouvelle: c'est l'Espace Montréal, l'Espace qui est le plus visité et quelque chose qui peut avoir une influence déterminante sur l'avenir de la planète.»

Guy Bessette et Antoine Bastien, deux ex-enquêteurs de la police de Montréal qui ont travaillé pour BCIA, affirment avoir participé en 2005 à une activité de financement du parti du maire Tremblay sans avoir payé leur place à 1000$.

«Luigi Coretti nous a donné un billet, on ne l'a pas payé, raconte Antoine Bastien. On n'avait pas le choix, il fallait y aller. Coretti avait acheté la table.»