L'importante opération policière qui s'est déroulée, jeudi en fin de soirée à Montréal, était le résultat d'un «problème de communication» entre un citoyen et une centrale d'alarme.

Au départ, cependant, rien ne laissait croire en une «fausse alarme», ce qui a motivé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à déployer un grand nombre d'effectifs sur les lieux.

Le groupe tactique d'intervention, communément appelé le «SWAT», et le groupe d'intervention du SPVM, composé de policiers antiémeutes, sont intervenus sur l'avenue du Parc, entre les rues Saint-Viateur et Fairmount, dans le quartier Plateau-Mont-Royal.

«Il y a eu un bouton d'alarme activé avec une personne qui disait avoir été menacée. Il y aurait eu une barrière linguistique, alors que le propriétaire du système d'alarme aurait verbalisé quelque chose et la compagnie d'alarme aurait mal interprété cela», a expliqué le porte-parole du SPVM, François Collard.

Pendant une partie de la soirée, le SPVM se refusait à en dire davantage sur l'opération en cours. Le corps policier n'a pas voulu révéler le nombre d'effectifs déployés pendant cette intervention, pendant laquelle l'avenue du Parc a été fermée pendant une partie de la soirée.

«On tentait de valider si une personne avait bel et bien été menacée. On a pris ça au sérieux. Parfois ce n'est pas fondé, mais il faut vérifier», a précisé l'agent Collard.

Le SPVM n'était pas en mesure de dire, en fin de soirée, si les personnes responsables de cette fausse alarme écoperont d'une amende.