La thèse d'une chute accidentelle aux abords de la rivière des Prairies est l'hypothèse principale pour expliquer la disparition d'Ariel Jeffrey Kouakou au terme de dix jours d'enquête, selon la police de Montréal.

« Il a été vu pour la dernière fois à 11h25 à proximité du cours d'eau. Et nous n'avons aucune image sur des caméras de surveillance autour qui le montrent s'éloigner. On travaille l'hypothèse de l'accident et nos recherches se concentrent sur le cours d'eau », affirme l'inspecteur Ian Lafrenière.

Les enquêteurs continuent de travailler d'arrache-pied, dit-il. « C'est un dossier difficile. Nos enquêteurs sont des pères et des mères de famille, ils y mettent beaucoup d'énergie. »

Les policiers demandent aux riverains de rester à l'affût de tout indice, tant à Montréal que Laval.

Le SPVM dit avoir reçu environ 700 appels de citoyens qui ont fourni des informations à vérifier dans le cadre de l'enquête. Environ 500 bénévoles ont par ailleurs aidé aux recherches pour retrouver le garçon de 10 ans d'Ahuntsic-Cartierville, disparu depuis le 12 mars.

« C'est un niveau de mobilisation exceptionnel de la population, j'ai rarement vu ça », affirme l'inspecteur Lafrenière.

De son côté, le père de l'enfant a déclaré cette semaine aux médias qu'il demeure convaincu que son fils a été enlevé.

« C'est un enlèvement. Ce n'est pas une noyade, ce n'est pas un accident. Cette thèse, nous l'avons soutenue jusqu'à aujourd'hui et nous la soutiendrons jusqu'à ce qu'on vienne nous prouver le contraire», avait lancé Frédéric Kouakou devant les journalistes.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Une photo d'Arriel Jeffrey Kouakou