Un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) intente des poursuites contre le corps policier, affirmant souffrir du trouble de stress post-traumatique après avoir été exposé «à un important volume» de pornographie juvénile alors qu'il travaillait au sein de l'escouade chargée de lutter contre ce fléau.

L'agent Michael Wardrope soutient qu'il a eu accès à des vidéos, à des photographies et à des interrogatoires perturbants quand il faisait partie du Groupe intégré de lutte contre l'exploitation des enfants, à Surrey, en Colombie-Britannique.

La poursuite a été déposée auprès de la Cour suprême de la Colombie-Britannique.

Le policier raconte qu'il avait prévenu ses supérieurs qu'il était le père de trois jeunes enfants lorsqu'il avait recruté. Il leur a dit qu'il ne serait pas sain pour lui de voir de la pornographie juvénile.

Malgré les assurances de ses supérieurs, il a dû, dès les premiers mois, faire des heures supplémentaires tout en étant exposé à de la pornographie juvénile.

Près de 18 mois après son embauche, peut-on lire dans les documents soumis à la cour, il a commencé à ressentir des symptômes de dépression. Même s'il a été transféré vers une autre unité 10 mois plus tard, son état de santé s'est détérioré de façon irrémédiable.

Aucune de ses affirmations n'a encore été prouvée devant un tribunal.

La GRC dit ne pas pouvoir commenter cette poursuite.