Les policiers torontois ont été contactés par leurs homologues d'autres villes ontariennes et de Montréal afin de résoudre le mystère entourant l'identité du cadavre coulé dans du béton dans un baril rouillé et retrouvé dans le lac Ontario.

L'enquêteur Justin Vander Heyden a déclaré, lundi, avoir «une assez bonne idée» de l'identité de la victime. Il croit également savoir quand le crime a eu lieu.

M. Vander Heyden a indiqué qu'un tuyau obtenu dimanche l'avait incité à faire appel aux plongeurs de la police pour qu'ils se mettent à la recherche du baril.

Le meurtre a vraisemblablement été commis par une seule personne, selon l'enquêteur.

Le policier attend la confirmation du coroner avant d'informer la famille de la victime et de dévoiler son nom. Il a ajouté que la police torontoise avait été contactée par plusieurs autres corps policiers de l'Ontario et du Québec qui voulaient se renseigner mais il ne pouvait pas en dire plus.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a confirmé être entré en contact avec la police de Toronto à ce sujet. L'agent Daniel Lacourcière a toutefois refusé de commenter parce qu'il s'agit d'un dossier de ses collègues torontois. Il a toutefois rappelé qu'une personne était disparue à Montréal, la semaine dernière, tout en mentionnant qu'il ne faisait que des hypothèses.

L'enquêteur Vander Heyden a fait remarquer qu'il y a de nombreux disparus dans les deux provinces mais refuse de citer un cas spécifique, disant de pas vouloir traumatiser les familles qui attendent le retour d'un être aimé.

Le policier torontois refuse de dire si le meurtre peut être lié à la pègre ou si le cadavre retrouvé correspond aux restes d'un homme découverts dans deux villes ontariennes différentes. Il ne veut même pas indiquer le sexe de la victime.

Plusieurs dizaines de policiers travaillent d'arrache-pied pour résoudre le mystère, a ajouté Vander Heyden. Ils sont en train de voir si des caméras de surveillance d'entreprises locales pourraient les aider dans leur enquête.

L'équipe du coroner progresse de son côté mais l'enquête est difficile car les indices peuvent être aussi petits qu'un cheveux et que personne ne veut les détruire en tentant de les prélever, a aussi dit le policier.