Après un mois de négociations, l'ex-directeur général de la Ville de Montréal, Guy Hébert, a accepté une allocation de départ équivalant à une année de salaire.

L'ex-haut fonctionnaire, qui a quitté son emploi le 18 mars dernier à la suite d'une controverse impliquant une tentative de limogeage du directeur de police, aura donc droit à 313 000$. Cette allocation de départ tient compte des 32 années de service de M. Hébert, qui a cumulé les hautes responsabilités à la Ville, dirigeant notamment la Société d'habitation et de développement de Montréal entre 2008 et 2012. «C'est moins que ce qu'il aurait reçu au privé», a fait valoir en point de presse le maire Michael Applebaum.

«M. Hébert est heureux de l'entente», a-t-il assuré. Le maire a tenu à le remercier pour ses trois décennies au service de la Ville. «Je lui souhaite bonne chance pour son futur comme retraité de la Ville de Montréal», a-t-il déclaré.

M. Hébert a été nommé directeur général de la Ville en janvier 2012. Après moins de 13 mois de mandat, il a dû quitter son poste pour avoir discuté du remplacement du chef de police, Marc Parent, avec le sous-ministre de la Sécurité publique. M. Hébert a toujours nié avoir demandé le congédiement de M. Parent mais a été désavoué à deux reprises par le cabinet du ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron.

Après son départ dans la tourmente, M. Hébert avait porté plainte à la Commission des relations de travail, demandant sa réintégration comme employé et une compensation pour les dommages qu'il a subis. Il se disait victime d'une «destitution», alors que le maire Applebaum a toujours soutenu qu'il avait remis sa démission le 18 mars dernier, après qu'on la lui ait demandée.

La plainte devant la CRT a été abandonnée, a précisé lundi après-midi le maire.